Du 18 au 27 mai 2OO7 – Tout a commencé (s’est arrêté) il y a 5O ans…

Déjà 10 jours que nous sommes arrivés à La Havane… une éternité…
Nous sommes un peu coupés du monde – comme (presque) tous les Cubains. Téléphone inaccessible, Internet interdit chez les particuliers, pas de radios, de télévisions ou de journaux étrangers…

 

Il nous reste bien “Granma” et “Juventud Rebelde” – les 2 principaux quotidiens Cubains – pour nous informer des nouvelles du monde, mais comme nous ne parlons pas l’espagnol…
Premiers sentiments… nous avons l’impression de jouer dans un film des années 5O…
L’architecture, les voitures, l’ambiance dans les “cafés” ou les “restaurants”… tout, ou presque, nous ramène aux Fifties.
Le problème, c’est que ça n’a pas bougé depuis… et que le climat, chaud et humide, ne contribue que très modérément à la bonne conservation des édifices du centre de La Havane, dont beaucoup s’effritent gravement, comme rongés de l’intérieur… nous y reviendrons.
Nous sommes bien installés dans le quartier résidentiel de Miramar – à l’Ouest de la Havane – chez une amie Cubaine partie travailler en France…
La maison dispose de plusieurs terrasses et… de la clim… indispensable pour travailler et pour dormir.
Comble du luxe à Cuba, nous avons loué une voiture – une superbe Skoda Combi, sorte de Rolls locale – et ne dépendons pas des moyens de transport très aléatoires de la Havane…
Problèmes de douanes obligent, Michelle n’a pu récupérer ses pots de peinture envoyés à prix d’or par DHL que le 23… retard mis à profit pour sillonner la ville et repérer les premiers spots.
Malgré une météo agitée depuis plusieurs jours – beaucoup de vent, des grains – l’artiste s’est mise au travail dans la rue, bravant l’insolation et les innombrables conversations en espagnol que les sympathiques Cubains ne manquent pas de tenter d’engager…

Suite au prochain épisode…

 

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