10 & 11 novembre à Tai O – cité lacustre hors du temps

 

Maisons de poupée posées sur des allumettes, labyrinthes de ruelles suspendues, une vie – semble-t-il – paisible, où l’on se déplace à pied à vélo ou en bateau, où l’on se salue, où la journée est rythmée par la pêche, la cuisine au feu de bois et… les parties de dominos particulièrement bruyantes…
C’est Tai O, du moins dés que l’on s’éloigne un tantinet du centre “commercial” du village où l’on vient en masse, le weekend, pour acheter du poisson séché et profiter des ballades en bateau à travers la cité lacustre, ou en mer, pour apercevoir les fameux dauphins roses de Hong Kong, espèce endémique en voie de disparition.

La cité sur pilotis qui semble fragile au premier abord, est pourtant construite pour résister aux fréquents cyclones. Les structures des maisons, de bric et de broc, sont recouvertes de tôles solidement clouées pour offrir une protection efficace et une faible prise au vent.  Tôles d’aluminium pour les les plus “riches”, métal peint en argent pour les plus modestes, tout semble ici conçu pour réfléchir la chaleur qui sévit les trois-quarts de l’année.

Le confort moderne règne ici en maître avec en particulier un système d’évacuation des eaux usées particulièrement performant : le “tout à la mer”, la marée se chargeant du nettoyage toutes les six heures…
Ici, on pêche partout et par tous les moyens, en mer, devant où sous les maisons, en bateau, à pied, dans les marigots, au filet, à la ligne… et même les oiseaux s’en mêlent… les pinceaux…

…heu non, les pinceaux, c’est une autre histoire…

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