9 novembre – repérage à Kowloon et Hong Kong

Journée de repérage… nous sillonnons la région à pied, en bateau et en voiture…

Tentative pour trouver un bon point de vue sur Tsing Ma Bridge, le pont qui relie l’ïle de Lantau au continent. Un seul est possible, sur le View Point aménagé pour les touristes… ailleurs c’est impossible de s’arrêter ou interdit…

 

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…pas mal, mais sans faire les difficiles, ça ne vaut pas le Golden Gate…

Nous poursuivons à la recherche d’un spot surplombant l’impressionnant port de containers… malheureusement, nous nous rendons rapidement à l’évidence… les rares points de vue possibles aperçus en roulant sont impraticables ou interdits d’accès… qu’on se le dise : les routes, les voies et les rues de Hong Kong sont faites pour rouler – et comme dirait un certain Philippe Lucas – et pis c’est tout…

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….même à distance, ça ne sent pas que la rose…

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Nous prenons ensuite la route des « Mid-levels » qui comme leur nom l’indique, se  trouvent à mi-pente de la montagne qui domine la ville, au Sud. Nous cherchons Bowen road qui , nous a-t-on dit, offre de beaux points de vue sur la ville. Nous nous perdons dans les méandres et les lacets de ces routes de montagne urbaines. Après des passages en pente à 15 ou 18° interdits aux bus et aux poids lourds nous débouchons sur des résidences super luxe en impasse… guérites design et gardes soupçonneux en tenue de gala de rigueur… il faut montrer patte blanche… dommage, Michelle a les mains pleines de peinture… nous aurions peut-être pu profiter des terrasses avec vue imprenable sur la City…

Après plusieurs demi-tours un peu sportifs, nous finissons par trouver Bowen qui se transforme – depuis son embranchement sur « Magazine Gap » (vous ne connaissez pas mais le nom m’amuse… ça sonne bien, non ?) – en route à une voie, puis en piste de jogging aménagée tant bien que mal à l’horizontal à flanc de montagne… il y a là de superbes points de vue même si la végétation tropicale ne laisse que peu de vraies fenêtres… nous reviendrons, c’est sûr.

Mince, déjà 14H30… nous redescendons au niveau de la mer… trouvons miraculeusement un parking où laisser la voiture et hop… il est temps de déjeuner… direction Lian Heung Lo sur Wellington Street… recommandé par le routard s’il vous plait… il paraît qu’on y mange une spécialité inoubliable : le fameux tchan peï hap toï teung min… oui Madame !

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Alors là, autant le dire tout de suite, ce fut le bide !

On nous installe sur une table ronde déjà occupée par deux chinois – charmants au demeurant – qui terminent tranquillement leur déjeuner en crachant comme il se doit leur os de poulet sur la table… un serveur zélé au plastron autrefois blanc arrive et passe devant nous un élégant coup de serpillière sur notre partie de la table (en aggloméré recouvert d’une vitre), tandis qu’un autre nous apporte baguettes, bols aussitôt remplis de thé, et « assiettes » + un récipeint rempli d’eau bouillante… nous faisant comprendre que ce dernier est destiné à faire la vaisselle de notre vaisselle « propre »… ambiance… nous sommes les seuls occidentaux dans la salle.

Au bout d’un temps certain, ne voyant rien venir… nous constatons une certaine fébrilité autour des chariots de « vapeurs » chaque fois qu’ils franchissent la porte de la cuisine… nous nous risquons… mauvaise pioche… c’est spongieux, fade, bref pas bon du tout !

Nous « hélons » un serveur en tentant de lui faire comprendre que nous aimerions, sans le déranger, déguster ce fameux tchan peï hap toï teung min – en fait du canard d’abord roti puis mijoté en bouillon… message reçu… miracle… aussitôt tempéré car il nous fait comprendre dans un chinois parfait qu’il est trop tard (a pu canard, fini) pour commander cette spécialité qui, comme son nom à rallonge l’indique, doit demander un max de temps à préparer bref, comme il n’y a pas de carte en anglais et que la carte en chinois (ou se qu’il en reste, vu qu’elle a dû tremper dans pas mal de soupes) ne propose pas d’images, nous sommes contraints de montrer un plat sur une table voisine pour enfin commander quelque chose qui se révèlera médiocre…

…nous finirons par un strawberry milkshake au Mc Do… la honte absolue…

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Nous consacrons l’après midi à traverser Victoria Harbour en tous sens et en Star Ferries (nous y reviendrons) à la recherche de perspectives intéressantes ou d’architectures particulièrement remarquables… tout en évitant les sujets bateaux…

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Quelques édifices surprenants comme la « Mega box » du côté de l’ancien aéroport, mais pas de quoi faire une peinture…

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Nous filons récupérer la voiture sous le regard usé jusqu’à la corde de ceux qui le valent bien (elle est classe l’affiche, isn’t it ?)…

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Il est temps de regagner nos pénates… demain, c’est décidé, nous allons à Tai O…

7 réponses

  1. filou dit :

    L’affiche de pub confirme ce que j’avais déjà lu par ailleurs, à savoir que les modèles pour vendre sont très souvent de type européen.
    Etonnant, non ?
    J’aime bien la 5e images, sinon …
    Bon, pour le fameux « tchan peï hap toï teung min », je suis sûr que vous en trouverez dans le 13e :-)

    bises à vous deux et peut-être à bientôt via skype

  2. Capt'ain Glou dit :

    C’est normal, tu es dans ta période « Quand le bâtiment va, tout va »… alors tu est servi…
    On se skype dés qoe possible…
    Bises

  3. Riri dit :

    Quand on voit toutes ces belles choses, on se dit:
    « c’est bien que tous les Glous soient dans la nature »!

  4. Capt'ain Glou dit :

    Oui… et l’important, c’est de ne pas faire de faute de glous…
    Nous allons nous y efforcer…

  5. Jean-Marie dit :

    Des pubs avec des asiatiques, ça pululent. Mais rarement en sous-vêtement… pourquoi ?

  6. Charles GUY dit :

    Les publicitaires seraient-ils petits Bra ?

  7. Zoute dit :

    Ah, les dialogues de Glous entre Riri et Cap’tain… aussi savoureux que l’hypothétique canard machin-truc.

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