Chicago Express – 20 mai 2015 – Deux nouveaux ponts à l’actif de Michelle et l’enquête continue sur les traces de Frank Lloyd Wright…
Au programme des derniers jours : peinture de deux nouveaux ponts sur la Chicago River cette fois en plein centre ville : le Franklin Street Bridge et le Wells Street Bridge et visite de la Johnson Wax et de la Wingspread Johnson Foundation à Racine dans le Wisconsin…
Le 19, première peinture downtown, sur le Franklin Street Bridge, un pont métallique à bascule comme il en existe pas mal sur la Chicago River en plein centre ville. Première difficulté, trouver un endroit où laisser la voiture… les parkings dans la zone centrale peuvent avoisiner les 20 $ pour la première heure… j’avise une échancrure à gauche, juste à la sortie du pont sur Franklin, à sens unique… aucun panneau d’interdiction, pas de ligne jaune sur le trottoir, pas de Tow Zone – enlèvement immédiat local – en vue… banco… et ça marche !
Nous allons rester là toute la journée sans problèmes et y revenir le lendemain pour la peinture du pont suivant.
Aujourd’hui, il fait chaud et il y a du soleil…
Michelle arrime son chevalet au parapet du pont – ce p…. de vent ne cessera donc jamais – juste avant la partie basculante, on est jamais trop prudent…
Imaginez la scène… chevalet, table à repasser, seau d’eau, pot de peinture… sans compter l’artiste… qui n’est pas acrobate, mais peintre…
De là, vue magnifique sur la Chicago River, l’enfilade de ponts et le Merchandise Mart – énorme édifice Arts Déco de 372 000 m² de planchers dédiés au commerce depuis 1930, le plus grand bâtiment en surface du monde, à l’époque.
Beaucoup de passage, surtout à l’heure du déjeuner et de la sortie des bureaux…
Les réactions des passants d’abord totalement indifférents vont crescendo avec l’avancement de la peinture… logique…
Michelle met en place sa toile de 120 x 120 mais se trouve contrainte à plier bagage vers 5 pm à cause du vent qui forcit.
Coups de soleil en cadeaux…
Le lendemain, ce sera une 200 x 120 cm sur le Wells Street Bridge.
Nous arrivons à décharger le matériel devant le Merchandise Mart après négo avec le vigile de service (20 minutes d’arrêt puis enlèvement, et ça ne rigole pas).
Hier nous avions 26/27°, aujourdui, c’est plutôt 6/7°, couvert, avec petit vent glacial dans l’axe de la Chicago River, pile poil où Michelle s’installe…
Lutte contre le froid toute la journée, vacarme et vibrations du métro aérien – qui passe à l’étage au dessus toutes les 2 minutes – en prime… la cession de peinture de rêve…
Michelle remarque que les blacks sont de loin les plus intéressés par ce qu’elle fait… culture du street art ?
Nous plions assez tôt avant d’être totally frozen…
Retour en arrière, le samedi 16, prévisions météo médiocres… pluie en vue…
Nous avons planifié la visite – uniquement sur réservations – de deux “incontournables” de Frank Lloyd Wright à Racine, dans le Wisconsin à une centaine de kilomètres de Chicago (Illinois).
La Johnson Wax (1939) anciennement usine de production et de recherche des cires Johnson est devenu le siège mondial de cette société présente dans 60 pays, pourtant restée familiale après quatre générations.
La compagnie offre visites guidées et gratuites aux visiteurs du monde entier qui en font la demande. Nous avons eu un guide pour deux !
Chapeau.
La Johnson a aussi fait construire par Norman Foster – excusez du peu – un bâtiment d’accueil dédié entièrement vitré autour d’une excavation de forme ovoïde d’une dizaine de mètre de profondeur dont le disque de couverture semble comme en lévitation…
Le visiteur descend et commence la visite au niveau des galeries souterraines qui permettaient aux employés de circuler dans l’usine à l’abri du froid glacial qui règne ici en hiver.
Pas de photos de l’intérieur de l’ancienne usine, en particulier du fameux et immense openspace à la structure en forme de champignons qui abritait jusqu’à 200 personnes, toujours en fonction… ce n’est pas autorisé bien que ici ou là on puisse trouver quelques photos sur la toile…
Autre particularité : toutes ses parois translucides de l’ancienne usine sont composées de 74 kilomètres de tubes en pyrex remplacés peu à peu par du plexiglas qui procurent un éclairage naturel mais sans vues directes à l’intérieur de l’édifice…
L’ancienne tour de recherche dessinée par Wright en 1950 semble modeste avec ses six étages apparents… elle en compte en réalité 15…
Un plancher sur deux, circulaire dans un plan général carré se trouve en retrait des façades translucides en tube disparait presque vu de l’extérieur… un exercice de style purement wrightien…
L’édifice est aujourd’hui désaffecté… l’architecte n’avait pas prévu d’issues de secours dans ce bâtiment où on expérimentait… des formules chimiques avec des produits inflammables… autres temps autres mœurs…
Déjeuner chez les Wells brothers – 6ème meilleure pizza des Etats Unis – un restaurant typique du Middle West probablement resté dans son jus depuis sa création (1923). Une autre planète…
L’après-midi, visite de la Wingspread Johnson Foundation, ancienne demeure des Johnson de 1939 à 1959 et délire architectural de Frank Lloyd Wright…
A Herbert Johnson furieux, lui téléphonant en Arizona en plein dîner d’affaire un jour d’orage pour se plaindre qu’il recevait de l’eau sur la tête, Wright répondit qu’il n’avait qu’à bouger sa chaise de place…
Le lascar fut viré définitivement de la maison lorsque peu de temps après, lors d’une visite à la Wingspread, Wright, debout au petit matin, avait entreprit de déménager tout le mobilier choisi par Mme Johnson, deuxième du nom, qui n’avait pas été dessiné par lui… normal… ça ne pouvait pas marcher… tout était conçu pour Mme Johnson, première du nom…
Ah la passion de l’architecture…
L’image du moment sur le site de Michelle
La photo du moment sur le site de Charles
je ne me lasse pas de cette virée en votre compagnie chaque matin, ou presque…
des bises à peine plus chaudes de paris
zoute
Viens donc nous voir !
Ah ce FLW!!!!!!!!!!!!! Merci de nous permettre de le suivre à la trace!
Thanks a lot!
Lise Bloch-Morhange
Merci de nous suivre, cela nous encourage !
Un toujours grand merci à l’enrichissement de notre culture. Je regarderai à présent différemment la brillance de mes meubles après le passage de mon chiffon imbibé de Johson….
Un petit bémol d’ordre technique : difficile de lire et difficile d’écrire, la page saute toutes les 20 secondes de haut en bas se décalant sur l’écran.
Bravo à tous les deux et bonne continuation pour ce trip.
Bettina from Marseille
Hello Bettina, tout comme nous, tu ne verra plus le Pliz de la même façon !
Je devrais préciser qu’il faut mettre le diaporama en pose quand on veut écrire pour éviter ces sautes qui sont dues au format des images (vertical ou horizontal)
Bises….
Les photos sont toujours aussi belles etça donne envie d’y aller!
Merci, merci !
trop hate de vous retrouver les amis… bisous
Nous n’attendons que toi !